Les câbles DC (courant continu) reliant entre eux les modules et alimentant les entrées DC de l'onduleur doivent assurer un câblage longue durée résistant aux intempéries et aux variations de température du climat, des panneaux solaires et des composants photovoltaïques.
Généralement, un câble solaire est unipolaire avec un conducteur flexible en cuivre mais les types bipolaires peuvent être utilisés.
Caratéristiques principales
plage de température de -50°C à 105°C ou 125°C très bonne résistance aux UV très bonne stabilité aux intempéries bonne résistance aux brouillards salins non propagation du feu sans halogène. durée de vie d’au moins 25 ans.
Les modules doivent être impérativement
raccordés avec du câble
spécifique
aux installations solaires
photovoltaiques.
Connecteurs
Afin d'éviter tout risque d'inversion de polarité lors du raccordement des modules photovoltaïques entre eux et du raccordement des câbles d'extrémité des strings, les fabriquants proposent des connecteurs typés "mâle" et "femelle" avec détrompeurs mécaniques. Ces connecteurs spécifiques disposent également de très bonnes caractéristiques diélectriques et d'étanchéité.
Leur montage sur les câbles s'effectue avec un outillage spécifique à chaque modèle, permettant ainsi d'assurer un sertissage performant et une liaison optimum des pièces mécaniques et isolantes.
Il existe principalement trois modèles de connecteurs [dont le choix est fait par le constructeur des modules]
Multi-contact AG - modèle MC3
Multi-contact AG - modèle MC4
Tyco electronics
connecteur classique
évolution du modèle MC3
avec verrouillage mécanique
de fermeture
Les chutes de tension
Les chutes de tension induites par les câbles de liaision DC [champ photovoltaïque/onduleur] et de liaison AC [onduleur/comptage] sont loin d'être négligeables et peuvent provoquer une perte de production souvent oubliée dans les calculs. Par contre, il est possible d'annuler l'influence de ces pertes en calculant correctement la section et la longueur des câbles DC et AC.
Sigma Tec vous propose ci-après 2 outils de calculs intéractifs pour définir la longueur maximum d'un câble, ou sa section minimum, afin de respecter les chutes de tension admissibles dans une installation photovoltaïque.
Calcul d'un câble DC
Les calculs ci-dessous sont valables pour une string.
Pour un champ de plusieurs strings, faire le calcul pour chacune d'elle.
exemple
en général 2 strings pour un champ de 3kWc.
Entrer les valeurs principales
Matériau conducteur
Coef. températures aux conditions STC
Intensité Impp de la string
A
αIsc
+
%/°C
Tension Umpp de la string
V
αUoc
-
%/°C
Entrer la section ou la longeur du câble
Section du conducteur
mm2
Longueur du câble
m
Synthèse des calculs
Température de fonctionnement
Intensité corrigée
A
A
A
Tension corrigée
V
V
V
Puissance délivrée
kW
kW
kW
Chute de tension de 1%
V
V
V
Section du conducteur
mm2
mm2
mm2
Notes de calculs
La norme NFC 15-712-1 a été révisée en juillet 2010 et apporte des conditions de calculs différentes de la version antérieure.
Chûte de tension maximale autorisée = 3% à Impp STC Résistivité du câble = résistivité x 1/1.25 Tension de référence = Umpp STC Intensité de référence = Impp STC
La synthèse des calculs ci-dessus prend en compte ces nouvelles dispositions tout en conservant une chûte de tension de 1% [plus favorable que les 3% de l'UTE].
Calcul d'un câble AC
Entrer les quatre valeurs principales
Puissance de l'onduleur
W
Tension d'injection de l'onduleur
Matériau conducteur
Longueur du câble
m
Section calculée du conducteur
mm2
[ valeur exacte
mm2 ]
Chute de tension résultante
V
[ maxi admis 1%
V ]
Pour le photovoltaïque :
en tarif "Bleu/puissance surveillée"
la section ne peut être inférieure à